Le front de neige de ce haut lieu du tourisme hivernal international, appelé également « Croisette », est resté dans le jus d’une architecture très marquée par le bétonnage malheureux des années 60/70. Les trois gares de télécabine menant vers les sommets sont tristement habillées de tôles métalliques. La juxtaposition des récentes constructions néo-tyroliennes et de cet ensemble daté accentue d’avantage l’obsolescence de cette architecture.
Le projet vise d’une part à tisser des circulations entre le front de neige en amont et l’entrée de la station terriblement marquée par la folie « béton » des 30 dernières années. La Croisette constitue actuellement un rempart difficilement franchissable pour qui se présente depuis l’entrée du village.
D’autre part, il a pour but de créer un véritable carrefour névralgique où l’attente aux télécabines se fera à l’abri sous la Croisette traversée de part en part par la piste de ski.
La toiture de la nouvelle Croisette sera accessible via de larges rampes piétonnes et offrira une vue imprenable sur les sommets environnants. L’ensemble sera drapé d’un deck en mélèze. Il sera un prolongement naturel d’un terrain montagnard trop souvent brutalisé.
Les ossatures métalliques des 3 gares seront conservées et seront habillées d’une maille secondaire sur laquelle viendra se poser une coque bois/verre dont les courbes tendues accrocheront le regard avant de le faire ricocher vers le panorama alpin.
Enfin tel un signal marquant le cœur de la station et symbolisant ses dimensions aériennes et montagnardes, une rampe mariant béton, bois et verre, s’élancera vers le ciel, abritant les bureaux des services municipaux.

La rénovation de ce cabinet dentaire a consisté dans un premier temps en la réfection des structures porteuses (chêne) du plancher datant du 18e siècle. Elles ont été remplacées par un sandwich « plancher Lewis / chape sèche » sur une nouvelle ossature bois en lamellé collé.
La distribution des pièces a été entièrement revue. Un cloisonnement en verre bombé toute hauteur participe à la fluidité de la circulation tout en permettant une meilleure pénétration de la lumière naturelle.

Cet appartement de 95 m², situé à proximité de la porte d’Auteuil, est issu de la réunion, il y a 20 ans, des chambres de service, abritées derrière le brisis de ce bel immeuble en pierre de taille.
Leurs enfants ayant quitté le nid familial, les propriétaires me renouvelèrent leur confiance après l’opération du boulevard Murat, et exprimèrent le souhait de moderniser leur intérieur en agrandissant tout spécialement l’espace de vie.
La première des 2 chambres est annexée et transformée en cuisine…non sans mal ! Une épaisse maçonnerie recevant les boisseaux de cheminée fait barrière et freine cette ouverture. Il faudra donc procéder à la reprise en sous-œuvre de la maçonnerie habillant les boisseaux.
Le faible volume des combles fut également ouvert laissant apparaitre de massives poutres de charpente et deux magnifiques arbalétriers en chêne.
Le mur de refend fut habillé d’un sobre vert olive sur toute la longueur de l’appartement mettant en avant sa fonction porteuse.
Un appareillage inox, des luminaires noirs mats et un parquet en chêne huilé blanc ponctuent sobrement cette modernisation, tout en maintenant le cachet lié à l’ancienneté des lieux.

Ce deux pièces, situé au pied des pistes de ski non loin du Parc de la Vanoise, est très marqué par la décoration des années 70/80 que l’on trouve trop souvent dans les stations de ski françaises : un lambris sombre et monotone, une faïence rose identique dans les pièces d’eau et un mobilier en sapin jaune.
Le souhait de mes clients étaient de remettre en premier lieu les réseaux électricité et plomberie aux normes tout en rafraichissant les installations sanitaires. Ils avaient également à cœur de moderniser le style montagnard tout en maintenant l’aspect chaleureux. Je leur ai suggéré de remplacer l’ensemble des revêtements muraux existants par un parquet en chêne huilé blanc, aux lames de différentes largeurs, et qui rencontre un vif succès sur mes chantiers parisiens.
Des cornières en aluminium anodisées noir et brossées permettront de régler le détail des angles.
Le mur porteur intérieur est laissé non habillé et est peint en blanc.
Coté chambre, des liseuses LED escamotables sont intégrées dans le doublage bois au droit des quatre lits superposés. Des appliques noir intérieur or associées à un appareillage type bouton poussoir inox accentuent l’effet moderne et chaleureux de cet appartement. La cuisine, dont la base est constituée de caissons IKEA, est équipée d’un plan de travail en granit noir ainsi que de portes en chêne dont la finition s’harmonise avec celle de l’habillage mural.
La salle de bain, entièrement carrelée, reçoit un large plan vasque en Himacs, ainsi qu’une baignoire en fonte émaillée.

Une rencontre avec la grand-mère du futur occupant des lieux.
Une ancienne maison de gardiens à l’allure d’un transfo EDF, posée en bordure de boulevard, séparée d’un immeuble fin XIXème siècle par un petit jardin.
Une première rénovation difficile à dater, qui a annexé une ancienne cuve voutée située sous le jardinet et qui a multiplié les demi-niveaux.
Un fort sentiment d’exigüité qui a incité à agrandir le volume principal en déposant toutes les maçonneries intérieures et à élargir les baies existantes.
Un chaleureux et vaste emmarchement en chêne massif qui relie le palier d’entrée et le niveau cuisine, créant par la même occasion un lieu d’une grande convivialité tout en facilitant la circulation entre ces différents niveaux.
Un sol en ardoise issu de la précédente rénovation donnant un cachet très 60’s a été conservé et tranche avec le parquet en chêne blanchi qui habille le sol de la voute.

Etude de faisabilité pour la requalification du hall d’accueil du siège d’un groupe international.
Le projet vise à requalifier l’espace « accueil » en le dissociant du bâtiment existant tout en mettant aux normes en vigueur l’accès PMR.
L’existant – un OVNI architectural de 50 m de long – s’est posé il y a une trentaine d’année dans la campagne alsacienne sans aucun lien avec son environnement naturel ou urbain.
En réponse à cette radicalité, une vague en Ductal © émerge du terrain pour venir abriter le nouvel accueil vitré. Elle continue sa course en s’enroulant autour de l’angle ouest, créant une terrasse suspendue, habillant par la même occasion le transfo HT situé en pied d’immeuble.
Un large emmarchement extérieur doublé d’une rampe accueille généreusement les visiteurs.
Le terrain est parcouru par un système de bandes traitées aléatoirement de manière minérale, végétale ou aquatique. De ces bandes horizontales jaillissent à plusieurs reprises des vagues en Ductal © et en verre qui balisent le cheminement vers l’accueil. Elles intègrent l’éclairage et la comm.

Cette ancienne boutique en RdC reconvertie en appartement nécessitait un rafraichissement. Une réserve située en sous-sol était accessible via une trappe en bois vermoulu et une échelle de meunier peu rassurante.
L’agrandissement de la trémie ainsi que la pose d’un plancher verre ouvrant de 2 m x 1 m et d’un escalier en acier ont permis de faire de cet espace en sous-sol, aveugle et difficilement accessible, une véritable extension éclairée en second jour.

Cette annexe d’un pavillon cossu de Boulogne n’avait sans doute pas vu un rouleau de peinture depuis des décennies. Le précédent occupant avait jugé bon de démolir les premières marches de l’escalier hélicoïdal afin de ne pas être importuné par ses parents vivant au RdC.
Enfin les moisissures liées aux nombreuses infiltrations achevaient de rendre cette habitation insalubre.
Le RdC a été entièrement évidé de ses cloisonnements. Le sol, constitué de tomettes reposant sur un lit de sable, a été remplacé par une chape armée sur laquelle est venu se poser un carrelage grés cérame gris anthracite.
Le plancher de l’étage aussi léger et fragile qu’une boîte d’allumettes a été déposé. Une ossature métallique poteaux-poutres a permis de recréer un plancher en évitant toute surcharge sur les murs extérieurs, ceux-ci ne pouvant soutenir le poids de cette nouvelle structure.
Le mur mitoyen et le mur sur rue ont été piochés, mettant ainsi en valeur la pierre. Une trémie intégrée dans la nouvelle structure a permis la pose d’un escalier en chêne massif. Ce dernier, réduit à sa plus simple expression – marche + crémaillère centrale – dessert un niveau R+1 accueillant une chambre et une salle de douche optimisée.
Les anciens châssis bois ont tous été remplacés par des châssis bois double vitrages à mouton et gueule de loup. Les anciennes crémones sont réutilisées. Un espace cuisine et un wc occupent l’extension en RdC.

Malgré son état très défraichi, ce fut un véritable coup de cœur que ressentirent les futurs propriétaires en visitant pour la première fois ce studio.
Niché au dernier étage d’une résidence construite au tout début de la décennie 70, cet appartement dispose d’une terrasse de 20 m² exposée sud-ouest.
Aucun élément porteur n’entravant le plan, il a été possible d’optimiser les espaces tout en les ouvrant au maximum les uns sur les autres. Les anciens châssis à simple vitrage ont été remplacés par des châssis aluminium coulissants bicolore. Coté terrasse, les débattements latéraux ont permis la pose d’un châssis à galandage. Cette disposition prend tout son sens lorsqu’un studio de 30 m² est bordé par une terrasse de 20 m². Au printemps et en été, les deux vantaux disparaissent autorisant un prolongement exceptionnel du séjour vers l’extérieur.
Un bar en inox et Himacs, conçu sur mesure et réalisé par une société suisse ayant une exceptionnelle maîtrise de l’inox, délimite l’emprise de la cuisine. L’inox du bar trouve un écho très épuré avec celui du réfrigérateur « carrossé » en Italie.
Le studio se devant de disposer d’un espace « nuit » avec un minimum d’intimité, il a été dessiné un meuble double face : bibliothèque coté séjour, penderie coté chambre, le tout habillé de portes plaquées noyer. Un jeu de niches ouvertes et fermées met en relief cette cloison qui volontairement ne ferme pas la pièce vers le haut afin de maintenir une continuité dans la lecture du volume général.
La salle de bain est équipée d’une baignoire en fonte émaillée, d’un large plan vasque en Himacs blanc et d’un WC suspendu dissimulé derrière la porte battante et dont le bâti support s’est glissé dans l’allège de la fenêtre.
Une trémie surplombant l’espace cuisine était autrefois munie d’un skydôme translucide. Un VELUX pour toit plat et télécommandable l’a remplacé et permet un éclairage zénithal rare dans un appartement parisien de cette période.

Rénovation complète pour cet appartement bénéficiant d’une vue imprenable sur les Invalides, le clocher de St Germain des Près et les tours de l’église St Sulpice.
Au programme : menuiseries extérieures à galandage « made in Switzerland » permettant une ouverture totale du séjour sur le balcon, portes toute hauteur contribuant à une plus grande ouverture des pièces les unes vers les autres, isolation thermique améliorée et, diminution des m² dédiés aux dégagements au profit des espaces à vivre.

Les 180 m² de cet appartement ont été entièrement rénovés dans un style contemporain minimaliste mettant en valeur certains éléments décoratifs réalisés en 1902 par l’architecte de cet immeuble emblématique du style « Art Nouveau ».
Les « pâtisseries » au plafond du séjour et la cheminée dans la cuisine sont subtilement éclairées par des LEDs en gorge.
Le parquet à point de Hongrie a été entièrement déposé lame par lame. Ces dernières ont été numérotées puis reposées sur une chape sèche dans laquelle circule désormais le réseau électrique.

Cette maison du début du siècle a été entièrement rénovée faisant la part belle à un certain minimalisme. Le sous-sol a été décaissé par reprise en sous-œuvre afin de bénéficier d’une plus grande hauteur sous-plafond.
La cuisine a été repensée et agrandie offrant un linéaire de plan de travail plus fonctionnel.
Le 1er étage a été rénové conservant la distribution à l’identique à l’exception de la SdB qui a été intégrée à la plus grande chambre.
Le 2e étage accueille la chambre et la SdB des parents. D’importantes modifications y ont été opérées.
L’ancien escalier hélicoïdal bois desservant la mezzanine a été déposé. Un nouvel escalier hélicoïdal métallique sans support central s’est blotti dans un angle du dressing – les descentes de charge sont renvoyées sur une cage extérieure dissimulée derrière l’habillage en chêne.
Les tables de chevet biseautées sont serties dans l’épaisseur du mur y intégrant des éclairages en gorge. Une cheminée à bois disposant d’une vitre escamotable a été créée de toute pièce.
La SdB a été voulue lumineuse. La baignoire BOFFI est habillée par une plage en pierre de Vals biseautée qui épouse le galbe de la baignoire. On retrouve cette pierre au niveau du plan vasque suspendu.